Le VIC-20 et le Commodore 64.

Pour les férus d’ordinateurs, au milieu de l’année 1980, Commodore international lance sur le marché ce que nous pourrions appeler le premier ordinateur personnel nommé le VIC-20. Cette machine gigantesque de 7,6 cm x 41 cm de large et 20 cm de profond pesait un 2 kg bien senti qui devait être branché à un moniteur télé.  L’ancêtre des PC, vendu au début à 299 $ (soit l’équivalent de 1 150 $ aujourd’hui) c’est tout de même écoulé à plus de 2 500 000 unités. Le Vic-20 offrait offrait alors 5,5 kb de mémoire vive qui pouvait être augmenté à 16 kb !  En comparaison, la montre intelligente Galaxy Watch de Samsung,  offre aujourd’hui 2 Go de RAM (2 000 000 kb soit 363 000 fois plus de mémoire vive).

Mais le vrai succès de Commodore Business Machine repose dans le modèle 64, mieux connu sous le Commodore 64. Outre les prolifiques 64 ko de mémoire vive pour l’époque, c’est l’interface graphique de 16 couleurs qui fait sa gloire. Entre 17 et 25 millions ont été écoulés à partir de son lancement en 1982 et la fin de sa production en avril 1994. Vendu à 585 $ (soit 1 952 $ en dollars 2024), il a généré d’énormes bénéfices à l’entreprise.

Commodore a bien essayer de garder le haut du pavé avec le 128 mais ils ne pourront répéter l’exploit du Vic-20 ou du 64 et malgré la vente de l’entreprise en 1995, l’aventure Commodore se terminera en 1996.

 

Le Parc Belmont

Qui ne se souvient pas du Parc Belmont ? C’est en 1923, que la municipalité de Cartierville inaugure un parc champêtre permettant aux Montréalais de sauter dans le tramway de banlieue et de prendre du bon temps sur les berges de la rivière des Prairies. L’air pur de la campagne.

 

Mais c’est lorsque la famille Gauvreau qui en sera propriétaire pendant plus de 40 ans que le Parc Belmont, emblème que nous connaissons, ajoute au parc une trentaine de manèges dont, entre autres, les montagnes russes, la maison hantée, la souris folle et le tapis magique. Des attractions viennent compléter le tableau : nous pouvions y voir des femmes à barbe, des nains (NdR : maintenant appelés des personnes de petite taille), avaleurs de feux, acrobates, avaleurs de sabres et autres phénomènes humains. Le Parc Belmont avait son propre service de police indépendant avec chef, adjoints er constables et avait même un poste de police avec quelques cellules de détention.

En 1967, l’ouverture de La Ronde sonne le glas pour le parc d’attraction du nord de Montréal malgré qu’en 1972, ce sont 750 000 visiteurs qui ont passé les tourniquets. Cependant en 1979, un grave accident de manège causa la mort de deux jeunes visiteurs et une descente de police municipale vont accélérer la fermeture du site qui sera reconverti en condominiums en 1983. Seul un parc commémoratif et une sculpture de Guillaume Lachapelle rappellent l’emblématique parc.

 


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