L’étymologie est la science de l’origine des mots. Nous avons visité quelques noms tirés de la sexualité pour en comprendre leurs origines. Un peu de légèreté fait toujours du bien.

 

Le Pénis.

Le pénis, qui veut dire en latin « queue des animaux, brosse à peindre et organe sexuel masculin », se dit de l’organe de copulation chez l’homme et les mâles de nombreuses espèces qui servent aussi à la miction (faire pipi) pour les mammifères. Mais on s’imagine mal de se servir de cet organe pour peindre. Quoique l’art n’a pas de limites … Au nombre des synonymes quelques fois familiers, nous pouvons retrouver zizi, bite, bizoune, anguille, queue, quéquette, Popol, zigounette, phallus, verge, membre et au Québec, graine.

Les Testicules.

Les testicules sont des organes de l’appareil reproducteur masculin. Ils produisent les spermatozoïdes nécessaires à la reproduction et fabriquent des hormones comme la testostérone. Emprunté au latin « testiculus», dérivé de testis. Les testicules étant considérés comme les signes, les témoins de la virilité. Familièrement, on les appelle couilles, couillons, gosses, burettes, coucougnettes, joyeuse, roubignolles, roupettes et valseuses

 

 

La vulve.

La vulve, qui est l’ensemble des organes génitaux externes des femmes et de certaines femelles de mammifères, est constituée principalement des grandes lèvres et des petites lèvres enserrant l’entrée du vagin, du clitoris et du méat urinaire. Son nom vient du latin Vulva qui a pour sens « rouler, enrouler » et aussi « enveloppe » ce qu’elle fait exactement : enrouler ou envelopper les organes génitaux externes de la femme. On parle d’elle plus familièrement avec des noms tels que le con, la prune, la figue, la choune, la noune, la moule, la chatte, la snatch et le minou. On pourrait y passer la soirée tellement il y a de noms pour désigner cette partie du corps de la femme.

Le clitoris.

Selon la définition médicale, on parle ici de l’organe érectile de l’appareil génital féminin externe, composé de deux bulbes bordant la vulve et d’un gland (le clitoris au sens strict), situé au-dessus de l’orifice urétral. L’origine du nom vient du grec Kleitoris qui veut dire « petite colline » dérivé de Klétus voulant dire « pente, flanc de coteau » qui ne reflète peut-être pas la dimension exacte. Mais sous quels autres noms est-il reconnu ? En premier lieu, le clito mais aussi la minette, frifri, framboise, chounette, cucunette, la bille, la perle et j’en passe.

Le vagin.

Cet organe, le passage menant de la vulve au col de l’utérus chez les mammifères femelles, tient son origine au latin vagina, soit « gaine, fourreau, étui, enveloppe ». On dit que quelqu’un a du sable dans le vagin quand il est irritable, désagréable et de mauvaise humeur. On en serait pour moins ! Beaucoup nomment aussi le vagin, la caverne, le garage, le poupiou ou même la plotte. De quoi refroidir la libido.

 

Les seins.

Les Latins utilisaient sinus, qui représentent en français ces espaces creux dans l’os ethmoïde du crâne. Sinus veut en latin « courbure, sinuosité, pli ; plis d’une voile de navire ; concavité ; golfe, anse ; pli de la toge en travers sur la poitrine ». Anatomiquement, dans cette partie antérieure du thorax humain, on retrouve les mamelles. La fonction principale des seins de la femme est de produire, d’entreposer et d’évacuer le lait d’un nourrisson.  Mais les seins incarnent plus qu’un simple biberon. Ils sont un symbole de féminité, de maternité, de sexualité et même de pudeur.  De façons familières et quelques fois rustres, on les appelle aussi nichons, totons, tétons, lolos, boules, nibards, mamelles, bumber et tellement d’autres termes sans gènes que nous en avons perdus le compte.

 

 

 

 

 

Alors, lors de vos prochains rapprochements, ne cherchez pas de définitions. Passez à l’acte tendrement et simplement.

 

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