Du rire et des émotions au menu!

 

Il y a toujours un brin d’excitation à l’idée d’avoir l’occasion de voir sur grand écran un nouveau film de la réalisatrice Louise Archambault. Souvenons-nous notamment de Gabrielle, Le temps des oiseaux et Merci pour tout, des bijoux. La voici qui nous arrive le 14 juillet avec Le temps d’un été qui met notamment en vedette Patrice Robitaille, Élise Guilbault, Guy Nadon et Martin Dubreuil.

 

 

 

Le film est surtout l’histoire du groupe, des laissés pour compte, de sans-abri, confie-t-elle. Ça m’interpelle de ce qu’on peut penser de quelqu’un, les idées préconçues qu’on peut avoir, et aussi de redonner peut-être un peu de gaieté et de curiosité et d’ouverture pour ces gens-là qui ont tous des histoires distinctes. Marie Vien (la scénariste) a fait du bénévolat durant cinq ans à La maison du père, et ses références étaient vraiment des gens qu’elle a côtoyés. Elle m’a invité à faire du bénévolat avec elle », ajoute la réalisatrice.

Le film raconte l’histoire d’un aumônier de rue et curé de paroisse (Patrice Robitaille) qui partage sa vie avec des pauvres et des itinérants. Épuisé et endetté à force de tenir à bout de bras son refuge, il hérite un jour d’une propriété dans le Bas-du-Fleuve et décide de s’y rendre avec une bande de sans-abris.

« Le tournage du film s’est fait l’été dernier, un peu à Montréal, et dans le coin de Sainte-Luce-sur-Mer, à Métis-sur-Mer, dans ces eaux-là. C’était quand même un défi parce qu’on n’avait pas tant de jours de tournage pour autant de grosses scènes à faire, il y avait toujours beaucoup de monde, autour de dix, douze personnes. La gang de la van – ils partent en groupe avec ce véhicule dans le Bas-du-Fleuve – a tellement eu de fun! Ça allait de dix-huit à soixante-dix-huit ans, et il y avait des rires, des fous rires. Je trouvais ça super beau d’avoir des gens de différents milieux, des acteurs qui n’avaient pas d’expérience, et d’autres qui en avaient beaucoup comme Guy Nadon. Au quotidien, ils appliquaient ce que je voulais par rapport aux personnages, il n’y avait pas de préjugés, ils étaient simplement curieux l’un de l’autre. Ç’a été vraiment agréable. »

Quant à savoir ce que les cinéphiles vont retenir de son film, à quoi ils doivent s’attendre, Louise Archambault confie : « Je peux juste témoigner des gens qui l’ont vu jusqu’à présent, et ils ont ri beaucoup et ont été émus. J’ose espérer que les gens vont sortir de là et vont avoir envie de parler au monde, de leur donner des câlins. En même temps, je dirais qu’il y a des moments émouvants de beauté, et non pas de détresse. »

Louise a été emballée par les performances de ses acteurs, notamment par le jeu de Patrice Robitaille, et elle confie entre autres qu’on va voir Élise Guilbault comme on ne l’a jamais vue, et que Guy Nadon (dans le rôle d’un ex-avocat qui a tout perdu) a offert une grande performance et même fait des cascades! On trépigne d’impatience à l’idée de voir ce film qui ne laissera certainement pas personne insensible.

 

 

 

 

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