Katak, le brave béluga, un  charmant et magnifique film d’animation 3D conçu et produit au Québec, prendra l’affiche en salle à compter du 24 février. « C’est un film qui se passe dans le fleuve Saint-Laurent, le projet est né d’une volonté de mettre à l’écran la beauté du fleuve, et c’est une histoire universelle que l’on raconte, confie Christine Dallaire Dupont, qui a coréalisé le film avec Nicola Lemay. On parle entre autres de la relation de grands-parents avec leur petit-enfant, et d’un héros qui cherche à s’émanciper. »

Le héros en question, Katak, un jeune béluga, va tout mettre en œuvre pour réaliser le souhait de sa grand-mère souffrante, qui voudrait revoir une dernière fois son amoureux. Malgré les obstacles et les dangers auxquels il devra faire face, Katak part en cachette en direction de l’Arctique, pour tenter de retrouver ce grand-père qu’il n’a jamais connu. En cours de route, il va se faire des amis, mais il devra aussi échapper au plus grand prédateur du fleuve, le dangereux épaulard Jack-Knife. Une histoire qui va à coup sûr toucher les jeunes cinéphiles.

« Si l’on calcule les années de préparation, de financement, d’écriture, le travail pour que ce film d’animation se concrétise s’est échelonné sur une dizaine d’années. En terme de production, à compter du moment où l’on a commencé à faire le film, on parle de deux ans à temps plein, avec les artistes, les animateurs, les designers, les éclairagistes, et tout ça », précise la réalisatrice.

Compte tenu de la quantité de travail qu’il faut accomplir pour donner vie à un tel film, deux ans est une période de temps relativement rapide en production, parce qu’il ne s’agit pas d’une mince tâche. « Dites-vous que chaque petit caillou que vous voyez à l’écran a été sculpté numériquement par quelqu’un, c’est évidemment une quantité colossale de travail » précise la réalisatrice.

Plusieurs artistes bien connus prêtent leur voix aux différents personnages, dont Ginette Reno qui incarne la grand-mère de Katak. Guylaine Tremblay, Ludivine Reding, Jeff Boudreault, Marie-Thérèse Fortin, Yves Jacques, Mario Saint-Amand, Martin Drainville et Benoit Brière, pour ne nommer que ceux-là, ont notamment aussi participé à cette production pour faire vivre les personnages. Yves Jacques, pour un, en était à une toute première expérience à un film d’animation, un rêve qu’il a enfin pu réaliser après plus de quarante ans de carrière.

« C’est un film familial qui devrait rejoindre plus particulièrement les douze ans et moins, mais on est persuadé que tout le monde va y trouver son compte. On est vraiment contents du travail de tous nos artistes sur le projet », ajoute Christine Dallaire Dupont, qui en était à sa première réalisation après avoir contribué à douze longs-métrages qui lui ont permis de toucher à plusieurs aspects de la production.

Il n’y a pas à en douter, Katak, le brave béluga, devrait connaître le succès et faire des heureux chez nous, mais aussi à l’extérieur du Québec puisqu’une version anglaise a également été produite.