Dans la jeune trentaine, mais déjà le sang des drag queens coule à fond dans ses veines. Son nom d’artiste? Gabry Elle que l’on peut voir sur plusieurs scènes partout au Québec.

 

« Il y a encore beaucoup de préjugés face au métier des drag queens, mais les mentalités évoluent. Le phénomène est encore récent. Je rends hommage aux Mado Lamotte de ce monde, celles qui ont battu la voie. Assurément, ce ne fut pas facile pour ces pionnières. Un jour pas si lointain, le drag sera reconnu comme un art véritable. Il faut simplement expliquer ce que c’est », souligne Gabry Elle, de son vrai nom Gabriel Meagher-Gaudet.

Accident de parcours

Pour Gabry Elle, comme bien d’autres drag queens du Québec, la vie est responsable de cette nouvelle passion. « J’ai fait des études en comédie musicale. Par le plus pur hasard, mon premier rôle était celui d’une drag queen. Sans le savoir, au détour d’un ravin, j’ai trébuché dans ce monde comme si je lui avais toujours appartenu. J’avoue que la première fois, ce fut un peu spécial. Oui, on se cherche un peu au début. On cherche nos repères et notre propre identité. Se mettre dans la peau d’un autre, c’est un peu déstabilisant. Ensuite, la vie nous amène là où nous devons aller. »

« Je suis un peu différent des autres drag queens. Tous mes spectacles sont une explosion d’animation et de chansons live, un tableau qui est différent de mes collègues », dit-il. Oui, en plus du drag, Gabry Elle ou Gabriel a aussi une passion toute spéciale pour l’événementiel. « J’aime animer. J’épouse alors un autre personnage et ça me rapproche de mon public. De 2 à 5 soirs par semaine, le drag et l’événementiel deviennent ma vie. »

« Si j’ai un seul conseil à donner à ceux qui sont attirés par le drag, c’est lancez-vous! Pour moi, ce fut une réelle libération, une thérapie quoi. Si cette transformation est pour vous, ce sera peut-être la plus belle aventure de votre vie. Ce sera le moment inavoué de comprendre qui vous êtes vraiment. »

 

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