Une œuvre de fiction où Martin Villeneuve joue sa grand-mère

Le cinéaste Martin Villeneuve est de retour avec un deuxième long métrage inspiré des dernières années de sa véritable grand-mère paternelle, Imelda, un personnage plus grand que nature qui exerce un contrôle certain sur sa famille, mais qui affirme, du haut de ses 89 ans, ne pas être en paix avec elle-même et qui décide de régler ses comptes avant de célébrer ses 100 ans.

 

 

Cette comédie dramatique est inspirée de faits réels liés à la famille du cinéaste. «À part quelques claquements de dentiers en moins, le personnage d’Imelda, tel qu’on le voit dans le film, est identique à la réalité de cette femme», souligne M. Villeneuve qui, en plus de son travail de scénariste-réalisateur-producteur, épouse avec brio le rôle d’Imelda.

Il a réussi à réunir une impressionnante distribution de comédiens parmi lesquels on retrouve Robert Lepage, Ginette Reno, Michel Barrette, Antoine Bertrand, Anne-Marie Cadieux, Yves Jacques, Lynda Beaulieu et Marc-François Blondin. «Tous des gens de passion qui ont accepté de participer au film sans aucun cachet, pour le simple plaisir d’y être. Ce film a été réalisé avec quelques ficelles et de l’huile de bras. Aucune subvention n’est venue appuyer ce projet qui s’est étiré sur 9 ans», explique le cinéaste.

Ce projet a pris naissance avec un court métrage sorti en 2014. Sous les traits d’Imelda, Martin Villeneuve fait ses débuts comme acteur, un rôle pour lequel il remporte le Prix d’interprétation masculine de l’Union des artistes lors du 12e gala Prends ça court! en 2015, le Prix du meilleur court métrage québécois au Festival Images en vues 2014 et une Mention spéciale du jury dans la catégorie Meilleur court métrage canadien au FICFA 2014. Ensuite, le projet fait boule de neige pour devenir un long métrage. Au final, la saga des Villeneuve couvre les 12 dernières années de la vie de la centenaire décédée en 2012, elle qui a voulu vivre son existence jusqu’au bout en relevant les défis les plus fous.

 

 

 

 

Souvenirs d’enfance

 

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«Oui, ma grand-mère pouvait être un être un peu tyrannique et même paradoxal, surtout avec ses enfants. Nous autres, ses petits-enfants, nous l’aimions beaucoup même si elle était moins chaleureuse que notre grand-mère maternelle (un rôle assumé par Ginette Reno dans le film). Je ne compte plus les fois où je la faisais parler sur sa vie. Combien de fois aussi je l’ai filmée. Pour moi, ce sont des souvenirs impérissables, car il importe de connaître ses origines. »

 

Après sa première mondiale du 9 septembre, Les 12 travaux d’Imelda sera présenté en salle, au Québec, à compter du 28 octobre prochain. « Je pense que ce sera l’occasion de revoir des artistes de renom comme Ginette Reno que le public n’a pas revue à l’écran depuis longtemps », souligne Martin Villeneuve qui a fait ses premiers pas au cinéma, en 2012, avec le film Mars et Avril.

« Au bout du compte, ce film porte sur les liens qui unissent une famille. C’est un film rassembleur aussi où tout le monde va se reconnaître. Qui n’a pas une grand-mère qui ressemble à Imelda? »

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