Une chronique Rebel légère qui nous offre quelques réponses à nos questions. 

 

 

À l’origine, le Coca-Cola était « un médicament » !

Derrière chaque invention, il y a une histoire souvent étonnante pour ne pas dire, carrément loufoque.

Coca-Cola par exemple, eh bien saviez-vous que son inventeur, l’Américain John Styth Pemberton (1831-1888) croyait pouvoir guérir ses mots avec ce breuvage qui allait devenir le plus populaire de tous les temps?

Pharmacien à Atlanta, Pemberton aimait bien faire des mix avec les remèdes qu’il avait sous la main. Ses douleurs récurrentes dues aux blessures subies durant la guerre de Sécession l’avaient rendu dépendant à la morphine.  Désirant se désintoxiquer, il concocte un sirop brun contenant entre autres, du coca, des noix de Kola et de la d’Amiana, une plante des Antilles et d’Amérique du Sud. En y ajoutant de l’eau gazeuse, elle devint si populaire qu’il réussissait à vendre sa concoction 5 cents le verre.

Le sirop n’a pas soulagé l’inventeur, mais son portefeuille, ah ça oui! En 1887, l’homme d’affaires, Asa Griggs Candler (1851-1929) achète l’invention pour 2 300 $ et fonde Coca-Cola Company. Un investissement judicieux pour lui et pour ceux qui l’ont succédé, car les ventes en 2015, atteignaient quotidiennement le 1,9 milliard de bouteilles. Et en passant, il n’y a pas de cocaïne dans le Coca-Cola.

 

 

 

 

 

 

 

Le feu d’artifice pourrait venir d’une cuisine de Chine

Histoire vraie ou légende? Allez savoir!

Toujours est-il, qu’une version populaire voudrait que l’inventeur du feu d’artifice soit un cuisinier chinois qui, par un concours de circonstances et sans qu’on ne sache pourquoi, aurait mélangé dans un tube de bambou du salpêtre, du soufre et du charbon et y aurait mis le feu. Puis ce qui devait arriver arriva. Ça a pété fort dans la cuisine !

Chose certaine, ce sont les Chinois qui ont découvert la poudre noire et ils sont devenus les maîtres des feux d’artifice. Une technique tellement bien maitrisée, qu’ils s’en servaient pour faire fuir leurs ennemis.

 

 

 

 

Un ingénieur militaire, une bobine de fil, et naît Slinky !

Qui n’a jamais reçu un Slinky en cadeau? Vous savez, c’est ce tube métallique en forme de ressort qui, une fois amorcé, descend l’escalier marche par marche sans aucune intervention?

Son inventeur est un ingénieur naval américain, Richard T. James (1914-1974) qui, lors de la Deuxième guerre travaillait à concevoir un appareil que la Marine utiliserait afin de sécuriser ses navires une fois en mer.

Pendant qu’il travaillait à la conception de son appareil, l’ingénieur laissa tomber accidentellement sur le sol une bobine de fils. Son attention fut attirée par la réaction en chaîne des fils qui s’en suivit. Instantanément, une idée a germé : celle d’en faire un jouet!Il a beau avoir peaufiné le futur jouet, mais arriver maintenant à convaincre un détaillant qu’un tube métallique de ce genre, (80 pieds de fil sur 2 pouces de spirale) puisse attirer les enfants, c’était pour le moins téméraire. Pourtant, le magasin Gimbel’s de Philadelphie a accepté de tenter l’expérience. Grand bien lui fit, puisqu’en moins de deux heures, le magasin avait écoulé tout son stock de Slinky : 400 unités pour être exact!
On a vu ensuite le très populaire chien saucisse dont le corps était formé d’un Slinky; on a vu également des soldats se servir du jouet comme antenne lors de la guerre du Vietnam. Et pour les amateurs de statistiques : afin de satisfaire la demande, le fabricant a dû en produire 40 000 par an à partir de 1996…

 

Voyez l’article original du magazine:

 

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