Est-ce que le fameux Point G existe réellement?
Et dans l’affirmative, où diable se cache-t-il?

Si vous vous posez cette question, rassurez-vous, vous n’êtes pas seules. L’existence du Point G ne fait même pas consensus au sein de la communauté scientifique alors nous, gens ordinaires, comment pourrions-nous trancher le débat.

Un peu d’histoire.
C’est en 1950 qu’on a fait référence pour la première fois à cette zone de plaisirs, une zone dit-on fortement érogène. C’est le gynécologue et chercheur allemand Ernst Gräfenberg qui y a fait référence. Il faudra attendre toutefois jusqu’en 1981 pour que l’on désigne la zone mystérieuse Point G; G en référence bien sûr au professeur Gräfenberg.

On croit que le Point G est la paroi supérieure située à environ trois centimètres à l’intérieur du vagin. La zone, plus rugueuse au toucher que le reste des parois vaginales, aurait une superficie d’à peine 1 centimètre de diamètre, mais prendrait de l’expansion lorsque stimulée.

On dit aussi que la stimulation du Point G n’est pas nécessaire à la jouissance, mais qu’adéquatement caressée, cette zone amplifie l’orgasme. Certains scientifiques expliquent d’ailleurs le lien entre le Point G et l’amplification de l’orgasme par une stimulation indirecte du clitoris, car contrairement à ce que plusieurs croient, le clitoris n’est pas qu’un petit bouton. L’organe mesure entre 8 et 12 centimètres et compte quelque 8000 terminaisons nerveuses.

Et pour ceux qui demandent encore des preuves scientifiques de l’existence du Point G, on leur conseillerait de se référer aux travaux du chercheur et gynécologue américain Adam Ostrzenski de l’Institut gynécologique de Saint-Petersbourg (Floride). Le chercheur a disséqué le vagin du cadavre d’une femme de 83 ans et il est catégorique. Le Point G existe bel et bien.