Elle a 44 ans,  elle dégage toute l’énergie du monde dans son rôle de courtier immobilier, comme mère de famille et comme bénévole accomplie dans sa communauté. 

Elle s’appelle Julie Marquis. Déjà au son de sa voix, on sent le ton ferme et assuré d’une femme de cœur, dévouée à sa clientèle, sa famille proche, bien sûr, mais aussi à tous ses amis qui l’ont toujours soutenue à travers les bons moments ainsi que les obstacles.

Fille d’un entrepreneur général en construction, Julie a découvert cette passion pour l’immobilier dès son plus jeune âge et a débuté dans l’investissement de propriétés vers l’âge de 24 ans.

Avant ça, , Julie menait une carrière en hygiène et salubrité qu’elle abandonnera il y a maintenant 13 ans pour se consacrer au monde de l’immobilier. « Je considère l’immobilier comme étant une étape des plus importantes dans la vie des gens et c’est pourquoi je prends le temps d’écouter attentivement chacun de mes clients. » À ses yeux,  ses études en marketing, combinées à ses cours en relations humaines, l’ont beaucoup aidée. « Ce sens des affaires, je l’avais déjà toute petite.  À 5 ans je vendais mes bonbons d’Halloween que je n’aimais pas.  À 11 ans, j’avais décidé de commencer a travaillé, emploi que j’ai moi-même trouvé. Je me plaisais à vendre des barres de chocolat. »

 

 

Un monde d’épreuves

En 2016, la pire des nouvelles l’attendait. «Le cancer du sein, aucune femme ne veut vivre ça!  J’ai réalisé alors que personne n’est à l’abri de toutes ces souffrances.» Résiliente et fermement décidée, elle opte pour l’ablation complète ainsi que la reconstruction mammaire de ses deux seins.

« Lorsque j’ai appris la nouvelle, je suis tombée par terre. Je me suis vue morte. Malgré tout, il y a toujours de l’espoir. Le message que je veux léguer aux gens qui souffrent et qui espèrent le meilleur pour eux-mêmes et les autres, c’est le suivant : On n’est jamais à l’abri de rien, mais on a une force qui nous habite. On n’a pas le droit d’abandonner. L’humain doit rester au cœur de nos préoccupations. » 

Malgré la maladie, Julie n’a jamais cessé de travailler. « Ne rien faire, c’était encore pire pour moi. Je suis arrivé à soutirer du bon de cette expérience malgré les nombreux effets secondaires dont certains restent encore», raconte Julie qui se décrit comme une femme de tête, intègre et déterminée.

Femme impliquée

En dépit de ses occupations professionnelles, Julie est aussi une femme très impliquée dans sa communauté. Vice-présidente du Centre d’aide Portail, une banque alimentaire de Laval qui distribue chaque semaine des paniers de nourriture à plus de 150 familles du secteur. « La situation est vraiment inquiétante. En quelques années seulement, soit depuis le début de la pandémie, la demande a plus que triplé», dit-elle.

Son implication ne s’arrête pas là. Elle est porte-parole au sein des bureaux de son agence Royal LePage Humania pour la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, la seule bannière immobilière à avoir sa propre fondation, souligne cette résidente de Sainte-Thérèse. « Je suis fière de représenter mes 350 collègues au sein de cette fondation. Ça démontre bien l’implication de l’entreprise auprès de la communauté. »

La totalité des fonds recueillis est consacrée directement à soutenir plus de 50 000 femmes et enfants qui, chaque année, sont accueillis par

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les centres d’hébergement pour violence conjugale. Ils bénéficient des programmes de soutien financés par cette fondation. Depuis 1998, la Fondation Un toit pour tous a recueilli 38 millions de dollars. À l’heure actuelle, elle soutient 200 centres d’hébergement pour femmes et partenaires nationaux. « En guise de support, nos courtiers immobiliers font don d’une partie de leurs commissions et les bureaux de Royal LePage, de partout au Canada, tiennent diverses activités de financement dans plusieurs municipalités. De plus, les dirigeants d’agence, les courtiers immobiliers et le personnel s’impliquent bénévolement et offrent des biens pour venir en aide aux femmes et enfants qui séjournent dans les centres d’hébergement de leur région.  »

 

 

Julie est formelle. « Je ne me vois pas faire autre chose. Ma vie est parfois trop remplie et j’ignore combien d’heures je peux consacrer à ma carrière chaque semaine, mais c’est la vie que je choisis. C’est difficile pour moi de m’arrêter. » Julie salue la contribution de son conjoint qui est toujours là pour elle et leur petite fille de 7 ans. « Je suis entourée de bonnes personnes. Pour moi, c’est un encouragement à continuer et à donner toujours un peu plus dans ma communauté. »

 

 

Les prix de l’immobilier sont là pour rester au Québec

La situation de l’immobilier au Québec, avec cette surchauffe qui secoue tout le marché depuis un an ou deux, risque de s’apaiser un peu, selon la courtière Julie Marquis.

 

Mais, il y a un gros mais. « Oui, avec la hausse des taux d’intérêt, rien n’est moins sûr que ce déséquilibre va perdurer. Certains futurs acheteurs pourraient se retirer du marché. Il y a définitivement un déséquilibre entre l’offre et la demande présentement. Nous-mêmes, entre courtiers, on se dit c’est too much cette situation. »

« Malgré tout, je ne crois pas que les prix vont baisser. On a atteint un nouveau plateau », dit-elle. Quels conseils alors à donner aux prochains acheteurs, les jeunes couples par exemple? « Je pense que l’achat d’un immeuble à revenus constitue encore le meilleur investissement pour commencer », selon elle. L’offre actuelle reste quand même limitée par les temps qui courent…

 

 

INFOS: juliemarquisimmobilier.com

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