Sylvain Guy, qui a signé le scénario de la série Mégantic que l’on peut voir sur Club Illico, est le scénariste du film La cordonnière, qui sera sur nos écrans le 17 mars. Une solide histoire, brillamment défendue par les interprètes, notamment Rose-Marie Perreault, qui défend le rôle-titre, celui de Victoire Du Sault, dans cette réalisation de François Bouvier.

« C’est un film d’époque, alors c’est à la fois un défi et une chance et un avantage, aussi, parce que les costumes et les décors nous propulsent immédiatement dans ce lieu fictif. Mais la difficulté est qu’on n’a pas nécessairement les mêmes référents, on ne veut pas faire une caricature de ce que pouvaient être les gens à l’époque. Pour moi, Victoire avait des envies contemporaines, autant au niveau de ses amours que de son métier, et la façon dont elle voulait vivre sa vie. C’est la première fois que je portais un personnage dans un film d’un bout à l’autre, d’être pratiquement de toutes les scènes, de la jouer de 17 à 38 ans », confie la comédienne Rose-Marie Perreault, qu’on a notamment vue précédemment dans La Bolduc, Une révision, et qui défend aussi un rôle dans film Crépuscule pour un tueur.

La cordonnière, qui est l’adaptation du roman de Pauline Gill, raconte l’histoire de Victoire Du Sault, qui a été la première femme à exercer ce métier au Québec au milieu du 19e siècle. Sa détermination est mise en valeur, mais aussi ses amours qui n’ont pas été de tout repos. Élise Guilbault incarne le personnage à un âge avancé, et l’on retrouve aussi parmi la distribution Pierre-Yves Cardinal, Nicolas Fontaine, Jeff Boudreault et Anick Lemay.

« À la base, comme je savais qu’il y aurait des scènes de cordonnerie dans le film, et pour que l’on sente que mon personnage était une fille vraiment manuelle et qui y allait à pleines mains, j’ai fait des ateliers à deux reprises avec des cordonniers. Ils m’ont montré les différentes techniques, juste pour que je puisse m’imprégner de l’endroit, de l’ambiance et de leurs méthodes », ajoute Rose-Marie qui offre une brillante performance dans ce rôle.

Ce film a été réalisé avec beaucoup de sensibilité par François Bouvier, à qui l’on doit notamment La Bolduc, Paul à Québec et Maman last call. « J’ai été séduit par le scénario de François Guy qu’on m’a offert, c’est une grande histoire d’amour, celle d’une passion foudroyante. En même temps, il y avait à la fois dans cette histoire quelque chose de douloureux, de dérangeant, et de très émouvant. Le film se déroule sur à peu près quarante ans, et comme La Bolduc, c’est l’histoire d’une femme qui a marqué son époque, toutes deux étaient des pionnières. Pour moi, c’était évident dès le départ que ce rôle était pour Rose-Marie. Élise et elles sont des actrices dans une classe à part. Je trouvais que c’était un beau projet pour les acteurs, et donc un beau projet pour moi » raconte le réalisateur.

 

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