Toujours actif et présent à 80 ans.

 

Si certains le considèrent comme un oiseau rare, un passionné, un homme déterminé et curieux qui ne fait pas les choses à moitié, d’autres l’admirent pour ses nombreuses réalisations, notamment pour son travail au Parc Safari, une attraction majeure et incontournable pour la saison estivale.

Jean-Pierre Ranger, propriétaire du Parc Safari, est loin d’être à la retraite à tout près de 80 ans. « Tu te lèves le matin et c’est le fun d’avoir des responsabilités qui vont au-delà des capacités personnelles. C’est un magnifique défi que je porte avec les gens de la région, dit-il. Quand on est dans une structure où l’on a la liberté d’innover et de transformer les choses, ça donne une raison d’être là. En tourisme, ajoute-t-il, il n’y a pas de limite, parce que c’est une industrie qui se renouvelle tous les jours. »

Pour faire une histoire courte, de l’EXPO de Montréal à l’EXPO d’Osaka, à BCP Publicité, au Parc Safari de 1972 à 1974, puis Ottawa, ensuite dix ans à Montréal chez Air Canada …. « Je suis revenu au Parc de 1991 à 1997 comme copropriétaire; j’ai quitté pour des raisons de santé. J’étais content que l’entreprise poursuive son chemin avec mes deux associés, avec qui j’avais quand même certains points de vue différents sur l’orientation à donner au Parc. Quatre ans après mon départ, ça n’allait plus : Michel Charbonneau DG du CLD de la région  a pensé que je pouvais peut-être remettre le train sur les rails : je l’ai fait avec plaisir. En fait, quand on m’a appelé et qu’on m’a dit que le Parc Safari avait déposé son bilan, le meeting a duré dix minutes; poursuivre la modernisation d’un si beau site était pour moi de revivre mon enfance Chez Hervé, à Mascouche. J’aime ça, je n’ai jamais l’impression de travailler. »

Si le Parc Safari est un endroit fascinant avec toutes les activités à faire que l’on y trouve, et bien sûr les animaux que l’on peut observer, c’est qu’on n’a pas lésiné sur les efforts pour que l’entreprise continue de surprendre et d’innover pour le bonheur de sa clientèle.

De tout pour tous

Le Parc Safari a ouvert ses portes le 15 juillet 1972, et ce sont plus de 15 millions de personnes, jeunes et moins jeunes, qui y ont passé de beaux et moins moments … lorsque les babouins arrachaient les toits de vinyle des automobiles ! Les choses ont changé, les points d’intérêt sont de beaucoup plus nombreux, qu’il s’agisse du Safari Aventure, des tunnels des félins, du parc aquatique ou encore du Pavillon des

 

découvertes et Animalium, véritables musées qu’il faut visiter. On a donc célébré l’an dernier les 50 ans de cette attraction touristique située à Hemmingford, à 35 minutes de Montréal.

 

 

« Le plan d’affaires dit que nous recevrons cette année 300 000 personnes, ce qui est la moyenne historique. Le plan B, c’est qu’il va en venir 275 000, et le plan C, selon nos prévisions, est que nous accueillerons 325 000 invités. Avec 300 000 entrées, c’est le retour à la normale, et le niveau normal de fréquentation a permis de faire 28 m$ de travaux de modernisation des infrastructures avec une dette minime. Donc, l’entreprise est financièrement saine et solide. En septembre, après trois ans, pause-covid oblige, nous poursuivrons la transformation et la modernisation du Safari Aventure. En 2024, quand les gens feront la visite du Safari Aventure, ils vont se promener en camion de brousse électrique LION, fabriqués à Saint-Jérôme. Il y en a déjà neuf qui sont ici au Parc », ajoute-t-il.

Du divertissement, du plaisir, mais aussi un aspect éducatif non négligeable

Des choses à voir et à faire au Parc Safari, il y en a en quantité. « L’entreprise Parc Safari, dit-il, veut que les gens, à leur départ, aient peut-être en mémoire quelque chose qu’ils ne savaient pas avant d’arriver. Le secteur aquatique est plus que de l’eau et des glissoires !   Le Nil – rien de moins ! – traverse l’Oasis Tropicale, et le long du Nil, on a construit à échelle réduite le bateau Soudan, le Barrage de Khartoum, la Vallée des Rois, la pyramide de Khéops, a échelle réduite, ajoute -t-il. Ces décors plongent les invités dans un milieu qui est la réalité de ce qu’est la planète, avec ses diverses sociétés et ses divers pays. Les baigneurs vont apprécier le système le plus moderne de filtration : la technologie NEPTUNE retient les particules d’un micron ! L’eau est cristalline, et tes vêtements et ton corps ne sentent pas le chlore, dit-il avec fierté. »

Il y a une vision derrière les investissements, améliorations et nouveautés de cette entreprise dont les visiteurs pourront bénéficier en 2023 et au cours des prochaines années. Bref, on ne lésine pas sur les efforts, et on cherche constamment à améliorer l’expérience client. « La pandémie a mis beaucoup de monde dans des situations très difficiles, pas juste ici, mais à l’échelle mondiale », précise-t-il, d’où l’importance de faire preuve de créativité et d’investir pour s’assurer que les gens seront au rendez-vous. Selon le grand manitou du Parc, la clientèle du Parc Safari est composée, historiquement, à quatre-vingt-deux pour cent de québécois, dix pour cent d’américains, six pour cent de touristes venus de l’Ontario, et deux pour cent de visiteurs de l’international. Cette année américains et ontariens seront de retour.

La retraite, Jean-Pierre Ranger y songe, mais sa première préoccupation est de contribuer à former l’équipe qui prendra la relève afin de conserver ce joyau entre les mains des gens d‘ici. « J’ai vu mon père travailler jusqu’à l’âge de quatre-vingts ans, j’ai vu mon oncle Hervé travailler jusqu’à sa mort, et je suis entourée de gens qui n’arrêtent pas, alors pourquoi est-ce que j’arrêterais? Des gens de 80 ans qui travaillent encore, il y en a et tant mieux, ajoute-t-il. Les vieux cerveaux qui demeurent alertes et engagés sont des facilitateurs à bien des égards » dit-il en souriant.

 

Visitez le site du Parc Safari

 


 

VOYEZ L’ARTICLE ORIGINAL DU MAGAZINE