Améliorer la qualité de vie de ses clients en leur offrant des lunettes d’exception, leur procurant confort, performance visuelle et un style à faire tourner les têtes : voilà la mission que s’est donnée Marie-Sophie Dion lorsqu’elle a ouvert Bar à lunettes. Elle ouvre sa première boutique en 1992 à Sherbrooke, tout juste après avoir terminé ses études en techniques d’orthèses visuelles du Collège Édouard-Montpetit et obtenant du coup son diplôme d’opticienne en 1991. Trente ans plus tard, on retrouve un Bar à lunettes à Montréal, Laval et Saint-Lambert. Au total, 20 employés, 1000 montures par année signées Marie-Sophie Dion et fabriquées au Québec, dont 300 sur mesure. « Pas froid aux yeux ! » tel était son slogan lorsqu’elle a démarré la création de lunettes inusitées, conjuguant distinction et élégance. « L’époque où le visage devait s’adapter à la monture est révolue. Ici, c’est la monture qui s’adapte au visage, » dit-elle. Dans un décor ultramoderne, au chic décontracté, le client s’installe au bar, face à l’opticien qui l’accompagne et qui lui offre un service d’optophysionomie personnalisé. Grâce à une méthode d’analyse où sont intégrées une quinzaine de mesures extrêmement précises du visage — de la taille et de la forme de l’œil à la largeur des tempes, jusqu’à l’angle du maxillaire et la hauteur de l’oreille —, rien n’est laissé au hasard. Puis, on lui suggère, une à une, des montures harmonisées à sa physionomie, sa personnalité et son style. Depuis 2005, Marie-Sophie Dion dessine ses propres modèles — une suite logique pour l’opticienne expérimentée qui a toujours eu l’œil pour les formes et les couleurs. Vu l’absence de fabricant en Amérique du Nord, elle s’est tout d’abord tournée vers les meilleurs ouvriers de l’Europe pour les produire. En 2014, l’Atelier Marie-Sophie Dion, premier atelier de conception  individualisée et de fabrication au Québec, est inauguré et, dès l’année suivante, elle offre des montures conçues sur mesure. Un concept haute couture garantissant un ajustement parfait et une mise en valeur optimale du regard et de la physionomie. Chaque nouveau modèle est appelé par le nom du client qui a inspiré l’artiste et ce nom se retrouve gravé sur la branche de la monture. En 2018, constatant la popularité des modèles qu’elle conçoit et souhaitant fabriquer ses montures en plus grande quantité pour répondre à la demande, elle pousse le projet encore plus loin. Elle importe alors toute la machinerie nécessaire pour démarrer un atelier de production en série, dont une machine à contrôle numérique, à la fine pointe de la technologie, pouvant découper l’acétate de cellulose en cinq axes. En plus, Marie-Sophie Dion importe depuis 29 ans diverses collections parmi les plus créatives et avant-gardistes au monde — principalement de France, Italie, Allemagne, Japon et Belgique —, qu’elle déniche dans les grands salons de la mode d’Europe. À noter que les montures disponibles dans les boutiques Bar à lunettes sont variées, majoritairement en plastique et en métal, et pour toutes les bourses, oscillant entre 200 et 850 dollars. Jean-Claude Poitras, Louise Latraverse, Alexandre Taillefer ou encore Marie Saint Pierre — pour qui Marie-Sophie Dion a créé une collection capsule en 2007 — voilà quelques ambassadeurs célèbres, représentatifs d’un mariage aussi harmonieux que spectaculaire entre un visage et ses lunettes !     L’avant-gardisme et l’audace de l’opticienne designer sont hautement reconnus et, depuis près de 20 ans, elle est l’unique Canadienne invitée à faire partie du jury professionnel des Silmo d’Or, l’équivalent des Oscar de la lunetterie, qui se tiennent annuellement lors de la Semaine de la Mode de Paris. Aussi, Marie-Sophie Dion signe ponctuellement des textes liés à sa pratique d’opticienne dans diverses publications. Depuis mars 2020, prêtes à être exposées dans les grands congrès qui rassemblent les acteurs du domaine de la lunetterie, les montures Marie-Sophie Dion n’attendent que la levée des restrictions sanitaires pour s’envoler vers les capitales de la mode!