Anormal le fétichisme? Tout dépend de ce qu’on considère normal ou pas.

Un Québécois sur trois l’a expérimentée

Selon une *recherche faite auprès de 1040 personnes par Julie Carpentier et Christian Joyal (Institut de santé mentale de Montréal et Institut Philippe-Pinel de Montréal), 33 % des Québécois ou Québécoises se seraient adonnés à une activité sexuelle considérée anormale selon les critères du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Signalons ici que l’activité dite « anormale » peut être de tout ordre et pas uniquement fétichiste : voyeurisme, frotteurisme, masochisme, etc.  De plus, 45,6 % des Québécois ou Québécoises souhaiteraient expérimenter une activité sexuelle hors normes. Compte tenu de ces statistiques pouvons-nous encore qualifier d’anormales ces pratiques sexuelles? Quoi qu’il en soit, anormal, si tel est le cas, ne veut pas nécessairement dire condamnable ou problématique, à moins que celui (ou celle) qui le pratique ait du mal à vivre sa situation ou encore qu’il dépasse les limites de l’acceptable (violence, sans consentement du partenaire, dangereux pour la santé mentale ou physique, etc.). Dans un tel cas, il est impératif de consulter immédiatement. *Publiée dans The Journal of Sex Research (mars 2016)

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